La santé de proximité n'est qu'un vain mot dans la commune de Chabet El Ameur. La plupart des habitants des villages de cette commune se déplacent jusqu'au chef-lieu pour une simple consultation médicale. Pourtant, ce ne sont pas les salles de soins qui manquent. Les autorités locales ont réalisé cinq salles de soins avec des logements d'astreinte, mais aucune n'est ouverte, parfois pour des raisons banales. La salle construite à Aït Boudoukane s'est déjà nettement dégradée, ce qui a obligé l'APC à dégager une somme d'un million de dinars pour son aménagement. L'entreprise a été désignée, mais les travaux ne sont pas encore lancés. Les structures de soins implantées à Ouled Ali et Imakhoukhen ont été squattées par des familles. L'une d'elles a bénéficié d'un logement au centre-ville, mais elle n'a toujours pas évacué les lieux. A Aït Saïd, la salle de soins est toujours fermée à cause du passage d'un câble électrique dans la cage d'escalier de la structure. Le problème perdure depuis plus d'une année, malgré l'affectation d'une enveloppe financière de 200 000 DA sur le budget primitif de la commune en novembre dernier pour résoudre le problème en question.