Plusieurs citoyens avaient affiché, hier, devant les portes de l'hôpital civil Youssef-Damerdji, leur colère après le refus ferme d'admettre des garde-malades pour veiller sur leurs proches. Refus justifié par l'administration en application d'une instruction ministérielle interdisant l'accès aux non malades et qui ne semble pas satisfaire certains citoyens, venus nombreux se plaindre au niveau de la presse.Contacté pour en savoir plus, monsieur Djedid Lounis, directeur de l'hôpital, a fait savoir que « la décision d'admettre un garde-malade est du ressort du médecin traitant, seul habilité à juger de l'utilité d'une telle présence » et d'ajouter que « la présence de personnes étrangères nombreuses dans l'enceinte a généré par le passé des situations équivoques et implique des responsabilités à situer en cas de pépin ». La décision d'interdire les garde-malades, prises il y a trois jours, n'implique, dira notre interlocuteur, en rien l'administration qui « veille déjà médicalement et même hygiéniquement à l'alimentation des patients ». « La présence des garde-malades est soumise aux procédures d'entrée comme les malades d'ailleurs », conclut-il.