Les représentants des citoyens de la commune ont réitéré, encore une fois, la revendication relative à la récupération de l'ancienne polyclinique de Sidi Moussa transférée en 2002 à Semmar. Depuis, Les femmes enceintes se déplacent pour les accouchements à l'hôpital de Zemirli ou de Kouba dans des conditions contraignantes. L'unique centre de santé existant au centre-ville ne suffit même plus pour les soins ordinaires de la population venant également des quartiers de Zouaoui et de Dehimat. La demande en matière médicale s'accroît de plus en plus en l'absence de structures sanitaires adéquates dans la périphérie. En plus, les trois centres de santé proposés à l'inscription se heurtent au problème du foncier, bloquant ainsi la réalisation de plusieurs projets socioéconomiques sur le territoire de la commune. Interrogé par le wali délégué de Baraki sur le cas de la polyclinique, le P/APC s'est dit conscient des insuffisances soulevées en maternité durant les cinq dernières années. Il a promis de continuer ses démarches avec l'administration de Semmar afin de faciliter la procédure de transfert de l'ancienne structure sanitaire relevant initialement du patrimoine hospitalier de l'APC de Sidi Moussa. En revanche, se montrant sensible au calvaire persistant des familles, le wali délégué s'est engagé à faire de son mieux pour en finir avec cette affaire de santé maternelle.