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Danger de mort du palmier dattier
Le charançon rouge est à nos portes
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2009

Le charançon, cette larve de 2 à 2,5 cm de long, est une menace pour le palmier. En Europe, il a fait des ravages obligeant plusieurs communes du sud de la France à brûler des allées entières de palmiers. Même topo en Espagne.
Aujourd'hui, il est à nos frontières (terrestres) et a déjà gagné le Maroc… Que risque le palmier algérien ? Qu'est-ce que le charançon rouge ?
Pire que le Bayoud
L'Algérie recense quelque 17 millions de palmiers sur quelque 750 000 ha. Qu'il soit purement ornemental ou dattier, le palmier est de loin l'arbre le plus présent et représenté en Algérie. Jusqu'ici, le palmier algérien se portait bien. Les washingtonia du Jardin d'essais continuent de se refléter dans les miroirs du jardin français et les phœnix canariensis de Bab Ezzouar accompagnent les véhicules allant à l'aéroport. Certaines maladies peuvent attaquer le palmier, mais des traitements existent, et, jusqu'ici, les cas sont isolés sans risque de contamination à grande échelle. En 2005, la palmeraie de Ghardaïa avait eu à souffrir principalement de la chenille de la datte et de boufaroua, obligeant le traitement de 161 286 palmiers sur les 13 communes de la wilaya et consistant en la pulvérisation sur les palmiers contaminés d'une poudre appelée dimilin pour la pyrale (chenille) et d'un acaricide pour la boufaroua. Le bayoud est également un champignon contre lequel l'Algérie a dû agir pour sauver ses palmeraies. Le laboratoire de recherche sur les zones arides, situé à la Fac centrale d'Alger, a réussi l'année dernière à obtenir des protoplastes de palmier devant développer de futurs palmiers ayant les qualités gustatives du deglet noor et la résistance du takerbucht. Enfin, il faut encore attendre pour se prononcer, mais d'ici-là, un autre mal pourrait bien en finir avec les palmeraies du Sud si aucune précaution sérieuse n'est prise. En Europe, le charançon a été mis en quarantaine sur décision de la commission européenne, mais cela n'a pas suffit. Tout les pays du pourtour méditerranéen sont infestés par le charançon. Et aujourd'hui, il a été repéré à Tanger dans un hôtel du Maroc. Le bayoud avait gagné l'Algérie par le Maroc voilà environ un siècle…
Identification de la menace
Sa dénomination : rhynchophorus ferrugineus. Il a été signalé sur le palmier à huile puis sur le dattier et est originaire des zones tropicales d'Asie du Sud-Est et de Polynésie. C'est en 1995 qu'il se fait remarquer suite aux dégâts qu'il a causés dans le sud de l'Espagne. Aujourd'hui, sa présence a contaminé la totalité du littoral Varois, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes en France. La difficulté avec le charançon est que, pour s'en débarrasser, il faut se débarrasser du palmier contaminé. Tandis que la plupart des maladies affectant les palmiers peuvent être endiguées par une action chimique ou biologique, le charançon rouge en appelle à des mesures physiques contre le palmier. La raison repose sur le fait que le cycle de ce ravageur se déroule à l'intérieur de la plante, dans la palme. Il est ainsi recommandé d'abattre les palmiers contaminés par incinération ou broyage fin afin d'éviter l'émergence d'insectes adultes et la contamination des palmiers environnants. Face à ses mesures extrêmes, son importation doit être complètement suspendue d'autant qu'il est possible d'avoir des palmiers, soit par insémination in vitro (si la commande se fait à l'avance), soit en préservant ceux qui sont arrachés au passage d'une nouvelle route (ex-Hamadi où une dizaine de palmiers ont été abattus pour le passage de l'autoroute Est-Ouest) aux fins de les transplanter sur un autre site. Pour rappel, le palmier a un système racinaire permettant une transplantation aisée qui nécessite quelques moyens matériels, mais dont les chances de succès sont avérées.


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