La possibilité de créer une société d'intervention sur les risques en mer, sur les côtes africaines ou en Méditerranée, sera l'un des sujets les plus importants qui sera débattu par le 2e Congrès africain du pétrole que l'Algérie abritera du 14 au 17 février prochain, a déclaré hier, au cours d'une conférence de presse, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. C'est à la résidence Djenane El Mithaq que l'annonce officielle du 2e Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE II) a été faite. L'organisation de la manifestation, qui a été confiée à l'organisme CWC, se tiendra à l'hôtel Hilton pour la conférence et au Palais des expositions pour l'« exhibition ». La manifestation, qui est placée sous les auspices du président de la République, est une activité de l'Association des producteurs de pétrole africains (APPA), dont la présidence est assurée actuellement par l'Algérie. L'association a été créée en 1987, et c'est en mars 2003 qu'elle a organisé son premier congrès à Tripoli, en Libye. En plus de la possibilité de constituer une société d'intervention, le congrès discutera aussi du problème du torchage du gaz, lequel, s'il est récupéré, pourrait être utilisé pour la production électrique. Le sujet est environnemental et économique, a précisé le ministre. Le thème concerne aussi bien les gouvernements africains que les sociétés internationales qui activent en Afrique. CAPE II verra la présence de plus de 200 sociétés nationales et internationales. Les représentants de 35 pays sont attendus ainsi que 15 ministres africains. Les 12 pays membres de l'APPA sont l'Algérie, l'Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigeria et la RD Congo. La production totale de pétrole brut des 12 pays a atteint 8 millions de barils/jour en 2003. Ils disposent de réserves prouvées évaluées à environ 98 milliards de barils. Trois d'entre eux (Algérie, Libye et Nigeria) sont membres de l'OPEP. L'Angola et l'Egypte sont membres observateurs. Parmi les points inscrits à l'ordre du jour du congrès figurent « La pollution pétrolière des côtes », « Les revenus pétroliers », « Les voies pour le développement durable », « Les stratégies pour réduire le torchage du gaz naturel », « La formation : défis et perspectives »...