La Ligue de football professionnel (LFP) a prononcé, une nouvelle fois, une «interdiction» de déplacements des supporters d'un club. Il s'agit de ceux du MC El Eulma, qui devait affronter, hier, l'US Biskra, pour le compte de la 12e journée du championnat de la Ligue 2, avant que la journée ne soit ajournée à mercredi prochain, sur décision de la Fédération algérienne de football (FAF). La première décision dans le genre a été prise la semaine dernière à propos des supporters du CS Constantine, qui ont été «empêchés» de se déplacer à Alger lors de la rencontre face au MC Alger, qui s'est jouée le 15 octobre dernier (mise à jour de la 8e journée). «A la veille du déroulement de la rencontre US Biskra – MC El Eulma, comptant pour la 12e journée du championnat Mobilis de Ligue 2, programmé ce vendredi 26 octobre (hier, ndlr) à Biskra, les présidents des deux clubs ont convenu, d'un commun accord, à inviter les deux galeries de s'abstenir à effectuer le déplacement chez l'équipe hôte à l'occasion de la rencontre de ces deux équipes», a indiqué le LFP dans un communiqué. «C'est dans un esprit de responsabilité que les deux présidents, animés par le souci de préserver la sécurité de leurs supporters, ont pris cette décision afin d'éviter tout éventuel débordement», ajoute-t-on encore, tout en précisant que «les matches qui ont opposé les deux formations lors de la saison 20016/2017 ont été émaillés par des incidents». Une décision prise alors que la Fédération algérienne de football (FAF) avait précisé, à l'occasion de la réunion de son bureau fédéral du 27 septembre dernier, qu'elle s'opposait à ce «genre de compromis». Dans le chapitre relatif à la Ligue interrégion de football, le BF a indiqué : «Quant au match US Chaouia – USM Aïn Beïdha, il s'est déroulé sur terrain neutre et à huis clos, et ce, sur demande des deux formations.» «En réponse, cette décision a été contestée par le bureau fédéral qui n'a pas été informé et qui refuse à ce que ce genre de compromission soit de mise à l'avenir», a tenu à réagir la FAF. En somme, l'«arrangement» qui été dénoncé il y a quelques jours, est valable aujourd'hui que la situation a évolué. Il faut noter en dernier lieu que la LFP dispose, toutefois, du droit d'interdire le déplacement de supporters d'un club ou de délocaliser carrément ses matchs, mais cela doit être motivé par une décision du wali, suite à un rapport des services de sécurité.