Plusieurs cas de tuberculose ganglionnaire sont signalés à Mila, ces derniers jours. Une source proche du dossier affirme, néanmoins, que la première manifestation de cette maladie infectieuse qui affecte l'espèce ovine remonte à janvier 2008. Entre-temps, l'apparition de la tuberculose pulmonaire chez certains sujets, ayant tous consommé du lait cru (non pasteurisé), a mis en état d'alerte les services épidémiologiques du centre de dépistage de la tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire au niveau de la direction de la santé de Mila, qui ont pris le taureau par les cornes pour diagnostiquer le mal et en déceler l'origine et le vecteur potentiel. Quand bien même, la tuberculose venant des bovins n'a pas de transmission interhumaine, les mesures de veille et de vigilance, déclenchées urgemment par l'inspection vétérinaire, ont confirmé cet état de fait, dès lors que le foyer soupçonné abritant les animaux contaminés s'est avéré être une exploitation agricole à Mila. Les 16 bovins, soit 10 vaches laitières, 5 génisses et un taurillon, qui ont répondu positivement au test de l'intra-dermo-réaction (IDR), donc reconnus positifs, ont été systématiquement abattus au niveau de l'abattoir communal de Mila.
