Malgré un effectif important, la direction de l'environnement de la commune de Annaba n'arrive pas à maîtriser l'entretien des jardins publics et autres espaces verts. Hormis des opérations d'élagage ou de taille d'arbres, la dégradation est chaque jour davantage visible dans les espaces verts de la ville. Ils sont nombreux à connaître cette situation de délabrement, comme celui appelé « Jardin d'amour », face au siège de la sûreté de wilaya, ceux de Oued Eddeheb, de place Alexis Lambert, de la cité FLN, d'El Hattab et de Stambouli. Pire encore, ces deux derniers sont devenus des refuges pour les délinquants et autres dealers. Au vu et su de tout le monde, y compris des éléments de la police, ils s'adonnent en toute impunité à leur trafic. Une virée dans les lieux permettrait de faire des découvertes surprenantes. Quant aux agents de l'environnement, ils semblent être composés, pour la plupart, de secrétaires et de responsables, dont la mission est de protéger « l'environnement » de leur propre direction. Même l'ANPEP, l'association de la protection de l'environnement, semble être de la partie. Elle est beaucoup plus intéressée par les subventions des entreprises polluantes que par les espaces verts de la ville. L'enjeu n'est pas le même.