Malgré un effectif relativement important, les services de l'environnement et d'hygiène de la commune de Guelma-ville n'arrivent pas à maitriser l'entretien des jardins publics et autres espaces verts. Hormis les opérations d'élagage ou de taille d'arbres, la dégradation est chaque jour davantage visible dans les espaces verts de la ville. Nombreux sont en effet les espaces publics qui connaissent cette situation de délabrement, comme celui appelé Jardin de la wilaya,en face du siège de la wilaya, à quelques mètres seulement du siège de la direction locale de la santé; ceux de la cité Champ de manœuvres, de la cité Gahdour Tahar juste en face du siège de l' APC et le square Seridi Mostapha en plein centre-ville ou en encore ceux de Bâb Skikda, de l'ancienne caserne, de la cité Agabi et du faubourg Mebarki Saïd, une dizaine, en tout. Dans l'anarchie ambiante et en l'absence des services et des associations chargées en principe de la préservation de l'environnement, ces lieux de détente et de loisirs, se sont transformés en dépôts d'ordures anarchiques où l'insalubrité règne avec la prolifération d'insectes. Pire, les “jardins” de Guelma sont devenus des refuges pour les délinquants de tout acabit et notamment des dealers, qui sévissent au vu et au su de tout le monde, y compris des éléments des services de sécurité. Devant cette situation, les habitants des dites cités interpellent les autorités locales pour qu'elles interviennent et soient enfin sensibilisées sur l'urgence de redorer le blason de leur ville, en rappelant que celle-ci a longtemps été considérée comme étant la plus propre d'Algérie.