Des habitants de ce quartier, qui ont d'ailleurs l'intention de se constituer en association pour la préservation du cadre bâti, se plaignent de l'installation dans ce lotissement de véritables ateliers de mécanique dont l'un s'est spécialisé dans les véhicules de transport de voyageurs. Ce sont des taches d'huile et de mazout qui se répandent sur la chaussée en plus de l'encombrement et des nuisances sonores de moteurs poussés au maximum. Une floraison d'autres activités non moins nuisibles a élu domicile dans plusieurs garages loués par les propriétaires de villa, telles les la ferronnerie, la menuiserie en plus de l'entreposage de matériaux de construction sur les trottoirs. Pourtant, la plupart de ces artisans ont encore l'opportunité d'acquérir des lots dans certaines zones d'activité réservées à cet effet à Oum El Bouaghi (zone A, B et Zad-Est) en s'adressant à un organisme aménageur récemment installé. Pour que la tendance à transformer les lotissements résidentiels en zones d'activité ne se généralise pas à travers la ville, il faut que des mesures incitatives de part et d'autre soient prises à temps.
