Les locataires de la cité des 130 Logements, située dans la partie sud-est de la commune de Mouzaïa, et plus particulièrement ceux occupants les derniers étages des immeubles, ne cessent de multiplier les appels en direction des responsables concernés pour mettre fin au calvaire qu'ils subissent à la suite de la détérioration de leur cadre de vie ainsi que du manque de commodités. Une visite dans l'un des appartements renseigne on ne peut mieux sur les anomalies constatées au niveau des plafonds des pièces, lesquelles sont dans un état de détérioration avancé, à cause des infiltrations des eaux. Les locataires se plaignent du défaut de l'étanchéité qui dure depuis trois longues années et qui leur porte préjudice ainsi qu'a leurs habitations, surtout que l'humidité a atteint un taux intolérable se répercutant sur la santé de leur progéniture. L'autre problème soulevé par les locataires est celui relatif à l'approvisionnement en eau potable, puisque ce précieux liquide n'arrive pas jusqu'aux derniers étages des immeubles, faute de pression. Ce qui oblige les propriétaires à débourser à chaque fois 600 DA pour une citerne d'eau. Quant au gaz de ville, c'est toute la cité qui n'est pas alimentée, malgré l'installation des conduites. Ce qui attire le plus l'attention est ce spectacle désolant qui s'offre aux yeux du visiteur des lieux. Juste en face de la nouvelle cité CNEP et à côté du parc communal où se trouve le château d'eau, qui alimente une grande partie de la population en eau potable et à quelques pas du lycée technique, une véritable décharge sauvage à ciel ouvert est utilisée pour l'amoncellement de tonnes de terre ainsi que des débris de matériaux de construction et de gros morceaux de bitume utilisés, puis jetés là par des mains irresponsables, au détriment de l'environnement. Cette situation alarmante n'est pas sans effets sur le cadre de vie des riverains qui prend ainsi un sérieux coup, en plus des risques engendrés pour la santé des habitants avec la prolifération des moustiques et les émanations d'odeurs nauséabondes .La balle est dans le camp des élus locaux pour œuvrer à l'amélioration des conditions de vie dans cette cité.