Un groupe de militants FFS de la fédération de Bordj Bou Arréridj a été destinataire de convocations pour se présenter demain devant le tribunal de cette ville. « Cette citation à comparaître n'est qu'une suite de la machination enclenchée par les appareils de contrôle et de répression, qui a commencé par leur arrestation arbitraire lors de la campagne électorale pour la présidentielle du 8 avril dernier », est-il noté dans un communiqué transmis hier à notre rédaction par la fédération du FFS de Bordj Bou Arréridj. « Les services de sécurité de la wilaya et les autorités administratives locales (...) ne voulaient pas admettre que le FFS ose dénoncer la mascarade électorale et appeler les électeurs au boycott », est-il souligné. La fédération du FFS de Bordj Bou Arréridj « prend à témoin l'opinion publique sur l'hypocrisie et les incohérences du Pouvoir qui prône publiquement un discours d'apaisement, de réconciliation, voire d'amnistie générale, alors que dans la réalité quotidienne, des militants des partis d'opposition et des membres des associations autonomes sont soumis à des pressions, menaces, intimidations quand ils ne sont pas carrément incarcérés ».