A l'issue de la rencontre RCK - ASO Chlef (0-0) jouée, lundi dernier, au stade de Benhaddad (Kouba), dans le camp du Raed de Kouba ce n'est pas la grande joie. Ce qui est tout à fait naturel pour une équipe qui a été tenue en échec dans son propre fief. « Un semi-échec synonyme de défaite », commentaient l'entourage et les supporters koubéens. Pourtant, pour ceux qui ont suivi les débats de cette confrontation (RCK-ASO), ils vous diront que les koubéens se sont bien battus pour arracher la victoire. Malheureusement en face de cette dernière, il y avait, une formation de Chlef aguerrie à ce genre de match et à ce niveau de la compétition. Aussi, les koubéens avaient sorti toutes leurs tripes pour faire plier cette équipe chélifienne connue pour sa solidité défensive et où pour la circonstance, son staff technique avait choisi comme mode opératoire l'arme du contre, histoire de piéger les ardeurs de l'adversaire. La solidarité, la hargne, la volonté affichées par les camarades de Yahia Chérif n'ont pas suffit. Au coup de sifflet final, les joueurs, le staff technique et les dirigeants ont été les premiers déçus, bien sûr, la déception est suivie de mécontentement. Certaines personnes de l'opposition, qui gravitent autour du club koubéen, en ont profité pour semer le trouble dans l'esprit des fidèles supporters en véhiculant des informations dénuées de bon sens. Ces derniers n'ont pas trouvé mieux que de se réunir clandestinement, la semaine dernière, dans la salle de boxe avec comme ordre du jour « voies et moyens pour destituer l'actuel équipe dirigeante ». Informée, le président par intérim, Merzak Touchi, s'est rendu à cette fameuse réunion. Sur place, la surprise était de taille et a fait le tour de la commune de Kouba. Plus grave encore, lundi dernier, dans les travées de Benhaddad, le spectacle était désolant de cette soi- disant « opposition » qui n'a pas trouvé mieux que de monter les jeunes supporters du quartier la Croix, pour ne pas la citer, contre les joueurs et les dirigeants du club. La situation a failli dégénérer, n'était-ce l'intervention de certains sages et fidèles supporters du club. En apprenant ce qui s'était passé dans les tribunes et après avoir subi la furie des supporters, certains joueurs n'ont pas manqué de demander à leurs dirigeants de jouer leurs prochains rendez-vous dans un autre stade ou alors à huis clos. En somme, le club, malgré tout ce qu il a pu endurer avec l'équipe sortante de la Fédération et le marathon de la phase aller, n'est pas au bout de ses peines, avec cette double bataille à l'intérieur et hors du terrain. Le Raed n'a pas besoin de toute cette hostilité. Aujourd'hui et plus que jamais, le club koubéen, qui jusqu'à l'heure actuelle n'a jamais été ridicule, a beaucoup plus besoin de toute sa force, de son énergie et de tout ses hommes. Selon le président par intérim, Merzak Touchi : « L'heure est au travail, au maintien de l'équipe. Une fois cet objectif atteint, ce qui reste amplement dans les cordes de l'équipe, on débattra de l'avenir du club. La fin de saison n'est pas très loin et il y aura obligatoirement un cadre organisé (l'assemblée générale) pour tenter de trouver les solutions nécessaires ».