C'est dans ce contexte que le wali de M'sila, en présence du recteur et du corps enseignant, a procédé en cette journée du 2 octobre à l'ouverture solennelle de cette année universitaire. Laquelle, dira M. Barhoumi, recteur de l'université, s'annonce moins contraignante que par le passé et qu'un effort de rattrapage a été effectué pour combler le déficit pour les places pédagogiques, d'une part, et atténuer le déficit en matière d'enseignants, d'autre part. Dans cette optique, notamment pour le point relatif à l'enseignement, a-t-il soutenu, 95 postes budgétaires ont été mis à la disposition de l'université pour atténuer le déficit en la matière et pour lesquelles 477 candidatures ont été déposées dans différentes filières, sauf pour la filière «langue française». On prévoit cinq postes d'enseignants pour cette matière et l'on déplore l'absence de candidature pour cette spécialité. Et d'ajouter : «Pour pallier cette rétention de déficit chronique dans cette spécialité, on a tablé sur la formation, par le fait que 15 étudiants de langue française entameront à partir de cette année leur doctorat et qu'au terme de deux années de préparation à ce diplôme, ils viendront renforcer le département de français en termes d'enseignement.» «De façon générale, a-t-il soutenu, avec l'apport de 95 enseignants, le déficit en la matière tournera autour de 30%.» En termes de perspective, pour le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Barhoumi n'a pas manqué d'évoquer le pôle universitaire de M'sila en phase de réalisation, qui verra, dira-t-il, avant 2008, la finalisation de 13 000 places pédagogiques, des laboratoires de recherches, deux facultés et un institut. Répondant à un question relative à l'affaire de la faculté de droit, qui implique un chef de département de la fac de droit, un enseignant d'une autre faculté et un agent administratif dans la manipulation des notes, M. Barhoumi dira : «Une plainte a été déposée contre les personnes incriminées, les preuves ont été présentées aux instances et la justice suit son cours normal.»