La situation ne date pas seulement d'aujourd'hui, puisque depuis son ouverture en septembre 2000, l'établissement n'a jamais fonctionné normalement. Au départ, il a fonctionné comme simple annexe du CEM de Guendouz, chef-lieu de la commune, pour enfin avoir son autonomie. Seulement, les services concernés ont très peu fait pour faire suivre les moyens qui vont avec le nouveau statut de l'établissement. A la date du 10 octobre dernier, sept enseignants manquaient à l'effectif pédagogique du CEM qui se voit privé de la subvention d'années en année, faute de l'obtention de l'agrément pour son sous-intendant. «L'Etat a fait l'effort de construire l'établissement destiné à accueillir les élèves de 4 villages, à savoir Ouizrane, Bouchekfa, Tighilt, et Guenzet, mais aujourd'hui nos enfants restent privés d'une scolarité régulière», se plaint un parent d'élève. On continue donc à se contenter d'un emploi du temps tronqué en attendant une hypothétique amélioration de la situation.