En effet, cette période a vu l'apparition d'un mouvement d'émenciapation général à travers le monde et l'émergence des Etats-Nations, à l'exemple de l'Italie. «L'Algérie, sous l'impulsion de l'émir, suivait le même chemin, si ce n'était le colonialisme français qui l'avait bloqué» a-t-il ajouté. Cette démarche s'est poursuivie même après la disparition de l'émir, à travers les différents soulèvements qui ont marqué l'histoire de notre pays dans sa lutte pour l'Indépendance, avec comme apogée, le déclenchement de la guerre d'Indépendance. Le second conférencier, le pr Bellil a mis en relief l'organisation administrative mise en place par l'émir, avec la création de 8 districts sous la houlette de califes. D'autre part, il a retracé la vie de Mohamed Ben Allel de Koléa, tué lors de la bataille de Oued El maleh, à proximité de Sebdou, le 11 novembre 1843, et qui fut son bras droit et son commandant pour la Mitidja. En conclusion, les participants au colloque ont demandé que la journée du 27 novembre soit dédiée à la résistance nationale. D'ailleurs, ce colloque précède la commémoration du 173 anniversaire de la Moubayâa de l'émir à Edderdara, le 27 novembre 1832, ce qui est considéré, par les historiens, comme étant l'acte fondateur de l'Etat algérien moderne. A cet effet, la fondation l'émir, en collaboration avec la wilaya de Mascara, organise aujourd'hui un colloque sur la vie de l'émir. De plus, la wilaya de Mascara a décidé de financer la mise en valeur du lieu où s'est effectuée la Moubayâa.
