Frappés par les accidents de la vie, ils sont des milliers à en souffrir. On ne parle d'eux qu'à l'occasion de la Journée nationale du Handicapé, puis plus rien. Pourtant dans les villages reculés de la wilaya, beaucoup de choses restent à faire, plusieurs enfants handicapés sont condamnés à rester sans scolarisation faute de moyens et de prise en charge réelle et effective. D'autres jeunes, adultes, hommes et femmes en invalidité motrice, n'accèdent ni aux bus, ni aux taxis, ni à certaines institutions publiques. Notons, à ce propos, que l'association locale du « 14 Mars » des handicapés moteurs vient de réaliser, dans les écoles et collèges, des rampes d'accès aux chaises roulantes ainsi que d'autres commodités destinées aux jeunes élèves affectés d'un lourd handicap. Celle-ci avait bénéficié récemment d'un micro projet d'un montant de 500 000 DA environ, de la part de l'Organisation « Handicap International ». Il existe localement plus 2 500 cas de handicap, parmi lesquels nombre de jeunes en quête d'une vie décente rêvent d'un emploi compatible avec leur état.