La pomme de terre à 60 DA le kilo La pomme de terre a atteint dans les différents marchés de la wilaya de Médéa le prix de 50 à 60 DA le kilogramme. Cette hausse des prix de cette denrée indispensable pour les ménages reste inexpliquée du moment que rien ne justifie cette augmentation qui va du simple au double. D'habitude, elle est proposée à des prix plus ou moins abordables dans des camionnettes qui sillonnent les quartiers à coups de klaxon pour vendre ce précieux tubercule. Devant la cherté de la vie, les commentaires vont bon train sur le pourquoi de cette situation en cette période où les premières récoltes de la saison sont déjà commercialisées. Laissant éclater sa colère, un père de famille d'une cinquantaine d'années affirme que cela fait deux semaines qu'il n'a pas acheté le moindre kilogramme de pommes de terre pour sa nombreuse famille composée de 6 personnes, soulignant qu'il trouve d'ailleurs toutes les peines du monde à joindre les deux bouts avec un salaire de 12 000 DA. Ce consommateur n'est pas le seul à tenir ces propos puisque les avis sont unanimes pour décrier la cherté d'une vie de plus en plus intenable. De fait, les prix de divers produits grimpent d'une manière démesurée du jour au lendemain, ce qui dénote de l'instabilité du marché en termes d'offre et de demande. Cette faille est exploitée par des spéculateurs qui profitent de ces perturbations sur les marchés pour tirer le maximum de gains sur le dos des consommateurs. Le dossier de l'environnement en débat L'APW de Médéa tiendra, aujourd'hui lundi, sa première session ordinaire de 2009. Cinq importants dossiers sont au menu dont ceux de la jeunesse et des sports et de l'environnent. La séance de travail, qui sera consacrée aux problèmes des jeunes et la pratique du sport dans la wilaya de Médéa, va sans doute permettre aux élus de mettre en exergue l'état des lieux. Les quelques activités occasionnelles ne peuvent masquer une situation préoccupante d'une jeunesse livrée à elle-même et forcée à l'oisiveté et à la monotonie en l'absence d'espaces de détente et de commodités, particulièrement au niveau de certains quartiers. Le second dossier qui concerne l'environnement n'est pas moins délicat. La situation dans ce domaine est alarmante avec l'apparition de maladies qui inquiètent aujourd'hui les habitants de la région de Médéa. Un corps sans vie retiré d'un puits Les éléments de la Protection civile de Beni Slimane ont retiré tout récemment d'un puits d'une profondeur de 10 mètres, rempli d'eau à moitié, le corps sans vie d'une jeune femme âgée de 23 ans. Le drame a eu lieu au lieudit Fraction de Ouled Adria, dans la commune de Sidi Ziane, à plus de 60 km à l'est de Médéa. Le corps de la malheureuse victime a été évacué vers l'hôpital de Beni Slimane. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de sa chute mortelle.