Privés de l'électricité, les habitants des logements sociaux sis au quartier Tikhamine, au chef-lieu de la commune d'Amalou, ont procédé samedi dernier à la fermeture du siège de l'APC pour dénoncer les conditions de vie dans laquelle patauge leur cité. Durant toute la matinée, les protestataires ont interdit tout accès au siège de l'APC. En dépit des tentatives d'amorcer le dialogue, le P/APC n'a pas pu dissuader les contestataires visiblement ulcérés par le fait que depuis plus de quatre ans, les logements qu'ils occupent restent non raccordés au réseau électrique. Les habitants, selon un résident du quartier, recourent aux branchements illicites, ce qui a provoqué récemment un incident qui a causé des dégâts à leurs appareils électroménagers. « Le chef d'agence est actuellement sur les lieux. Nous ne pouvons rien avancer quant à l'issue du conflit », se contentent de dire les agents de la Sonelgaz lorsque nous nous sommes rapprochés de l'agence de Seddouk. Pour le P/APC, « la Sonelgaz, à chaque fois qu'elle est sollicitée pour brancher ces habitations au réseau électrique, réclame des frais de prestations préalables à l'OPGI ». Au terme d'une réunion regroupant le chef de daïra de Seddouk, le P/APC et les services concernés, samedi dernier, il a été enfin convenu d'engager, dans les jours qui viennent, une entreprise pour procéder aux branchements des foyers concernés. « Fallait-il qu'un drame ou des incidents surviennent pour que les services de la Sonelgaz réagissent ? », s'interroge un citoyen. Les responsables de l'agence locale de Sonelgaz et ceux de l'OPGI, malgré notre insistance pour avoir leur version des faits, se sont refusés à tout commentaire.