En marge de la rencontre des cadres de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), à l'hôtel les Trois Roses (ex-Concorde) de Tizi Ouzou, jeudi dernier, les responsables présents ont observé qu'aucune amélioration n'a été constatée dans l'environnement des PME, notamment dans le BTPH. Le président de l'AGEA, Mouloud Kheloufi, a énuméré nombre de problèmes toujours en suspens. Il renvoie la responsabilité du blocage que subissent les PME, notamment dans l'octroi des marchés et l'obtention des qualifications professionnelles, sur l'incompétence des organismes gérant les marchés dans chaque wilaya. Autre écueil : la réticence des banques publiques et étrangères à soutenir la dynamique de création des PME et, par ricochet, la création d'emplois. Ces dernières, a expliqué M. Kheloufi, « doivent ramener les taux du crédit à l'investissement à 5% et celui d'exploitation à 3% ». Le responsable a plaidé pour une baisse conséquente de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à 10% au lieu de 17% actuellement. Et cela « pour encourager particulièrement le BTP à recruter et réaliser des projets ».