Les protestataires affirment qu'ils sont pénalisés par le non-paiement de leur salaire depuis 9 mois. Après avoir saisi Sogicor, la SGP, l'UGTA, le ministère des Participations et de la promotion des Investissement, ils demandent au SG du centre syndical de «dégager une solution urgente» à leur situation des plus dramatiques. La revendication de ces travailleurs se fait plus pressente. Elle coïncide avec la rentrée sociale et l'approche du Ramadhan, synonyme de dépenses. «On n'est pas payé depuis 9 mois. Nous sommes des pères de famille. Comment pourrons-nous subvenir aux besoins de nos enfants à l'occasion de la rentrée scolaire?», affirme, contrarié, Abdennour, chargé de la commission sociale de la section syndicale de Sovimos. Le secrétaire général de la même section syndicale déclare de son côté : «Comment se fait-il que le ministre du Travail affirme que tous les travailleurs seront payés quelques jours avant le Ramadhan, alors que notre problème reste toujours posé ?» Les travailleurs menacent de faire venir leurs enfants au siège de l'UGTA si leurs revendications ne sont pas satisfaites «dans les plus brefs délais». Une commission mixte (travailleurs et fédération) devait prendre attache, hier soir, avec la SGP. Donc wait and see.