La commune de Oued Djer, une localité situé à 9 km à l'est d'El Affroun et limitrophe avec la wilaya de Aïn Defla, offre d'énormes potentialités pour son développement touristique. Conservant parfaitement sa vocation rurale, le tourisme « bio » et de montagne peut faire sortir cette localité de son isolement, en offrant aussi un espace de dépaysement aux citoyens habitant la ville et qui sont, souvent à la recherche de la quiétude et de l'air frais. Entourée d'une nature généreuse et surtout belle à voir, la situation géographique de Oued Djer est aussi stratégique puisqu'elle est non loin de la nouvelle autoroute Est-Ouest. Elle a bénéficié, tout récemment, d'un ambitieux programme appelé PPDRI pour développer son agriculture tout en créant de l'emploi. Dans ce sens, plusieurs familles vont recevoir, entre autres, un cheptel de bovins, d'ovins, de caprins et de ruches d'abeilles pour pouvoir exercer une activité répondant tout à fait à la vocation de la région. Cela contribuera, sans doute, à son essor touristique ainsi que des entrées d'argent à ses habitants. « A une certaine époque, Draria (Alger) et El Hamdania (Médéa) étaient peu fréquentées. Aujourd'hui, et grâce à des initiatives émanant de simples citoyens, ces deux localités sont très prisées, vu les services qui y sont offerts. A Oued Djer, on peut y espérer un développement de la gastronomie « bio » à partir des produits du terroir. L'artisanat ou la construction de simples gîtes au profit des touristes contribueront, à leur manière, au développement de la région. « A vrai dire, le tourisme n'est plus une affaire de haut standing et de sommes faramineuses, c'est juste une question de créativité », nous dira Ouadhah Hocine, wali de Blida, en marge de sa visite, jeudi dernier, au niveau de Oued Djer et d'El Affroun.