Le dénommé Boualem Badaoui, père d'un enfant de 17 ans, frappé à la fleur de l'âge par une grave maladie qui entraîne de jour en jour son atrophie, son étiolement et affaiblissement, ne sait plus à quel saint se vouer. Ce père, dont toutes les interventions à travers le pays ont été vaines, souffre le martyre en voyant quotidiennement son enfant périr. Il espère ardemment changer le destin auquel son enfant semble promis, en appelle au président de la République pour une ultime et prompte assistance. C'est dans une situation angoissante que ce père nous raconte que, depuis 2005, son fils souffre d'une « dysplasie fibreuse des os », entraînant une compression médullaire pour laquelle il fut hospitalisé. « Une maladie rare, dit-il, qui a causé à mon fils la paralysie de la jambe et de la hanche gauches. Après une intervention chirurgicale au CHU d'Oran, je croyais, plein d'espoir, que mon fils serait sauvé, hélas ! je l'ai ramené sur une chaise roulante. On m'annonça cependant que sa maladie est stationnaire, mais le plus difficile reste à faire pour traiter l'os atteint et ce, en m'affirmant qu'en France c'est fort possible », a-t-il ajouté. Etant un enseignant, ce père désespéré avait, en 2005, sollicité une aide aux œuvres sociales de l'éducation, une réponse négative lui est parvenue jusqu'en 2009, dit-il. Nous espérons que cette fois-ci, sa requête adressée au président République soit positive et salvatrice.