Organisée par la Direction de la Santé de la wilaya sous le slogan « Sauvez la vie. Hôpitaux sécurisés en cas d'urgence », la journée d'études sur les dangers survenus suite aux catastrophes naturelles, tenue à la Bibliothèque Cheikh Mehdi Bouabdelli de Bethioua, à l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, a regroupé les médecins des EPSP de la daïra de Bethioua, les responsables locaux, le premier responsable de l'EPH d'El Mohgoun M. Talia ainsi que des représentants de la Protection civile, du SAMU et du Croissant-Rouge Algérien. « Les catastrophes naturelles constituent une problématique d'actualité dans le monde. Celles causées par des phénomènes hydrométéorologiques sont les inondations, les ouragans et les sécheresses », explique Docteur Deharib. D'ailleurs, les années 90 ont été désignées comme une Décennie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles (DIPCN) par l'Organisation des Nations unies. « Afin de parer aux catastrophes naturelles, un nouveau cahier des charges relatif à la révision des plans architecturels des infrastructures de santé (hôpitaux, cliniques privées et publiques), a été créé par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière pour adopter les nouvelles constructions aux normes antisismiques en vigueur dans le monde », apprend-on de la chargée de communication de la DSP. Les établissements de santé qui sont censés offrir au quotidien des services ne doivent pas être suspendus en situations d'urgence, tels que les accouchements, les vaccinations et les traitements des maladies chroniques. L'étude faite récemment par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière a pour but le contrôle du dosage du béton et des fondations des établissements de santé et ce, afin de permettre aux infrastructures de santé de résister aux chocs des sinistres naturels en contribuant, par les matériaux utilisés, à l'aptitude des hôpitaux et créer ainsi un élan en faveur de la préparation aux situations d'urgence. Dr Bahlouli, de la Protection civile, a soulevé, lors de son intervention, que l'identification des victimes au cours d'une catastrophe demeure le principal problème que rencontrent les soignants après le déclenchement du Plan ORSEC visant la prévention contre les risques majeurs.