La folie des grandeurs aidant aux Emirats arabes unis, après Dubaï et Abu Dhabi et leurs îles artificielles sous forme de palmiers, les fameuses et célèbres Palm Island ( les acteurs américains Angelina Jolie et Brad Pitt y ont déjà acheté des propriétés), c'est au tour de Qatar de s'y coller en les imitant. C'est qu'ici, on voit grand et on fait dans le gigantisme. Une sorte « d'américanisme » ! Ainsi, au large de West Bay Lagoon, plus précisément à l'est de Doha, à 20 km du centre d'affaires et de l'aéroport, une île artificielle est en train de prendre forme tout en respectant, topographiquement parlant, la faune et la flore marine. Elle est baptisée The Pearl Qatar (La perle de Qatar, un titre allusif à l'ancienne pêche aux perles), sa superfie est de 400 ha. Et cette une perle...rare, coûtant 2,5 milliards $. Un projet immobilier insulaire ambitieux renfermant des hôtels ( 5 étoiles), 7600 appartements dont la majorité a été vendue (les prix des appartements varient entre1 600 000 QR et 11 millions de QR), 16 000 villas de luxe, des restaurants, des boutiques, cafés, promenades et autres aires de jeux et de divertissement, ainsi que des marinas d'une capacité d'accueil de 750 bateaux :. Porto Arabia, Viva Bahriyah, Costa Malaz, Isola Dana, Abraj Quartiers, Perlita Villas, Giardino Villas, Qanat Quartier, Medina Centrale, Floresta Gardens et The Villas. Un lieu de villégiature se voulant à la fois méditerranéen, français (la riviera), arabique, voire oriental. Et plusieurs labels de luxe et fashion ont déjà ouvert des boutiques a The Pearl Qatar. Un bon plan marketing ! A l'image de la marque Gianfranco Ferre qui a sorti sa griffe en janvier dernier en étrennant son tout premier magasin à Doha. Bref, une île « mystérieuse » recelant un trésor touristique, résidentiel et balnéaire extravagant. Le maître d'œuvre est United Development Company (UDC), le plus grand investisseur privé du Qatar. www.thepearlqatar.com