Après l'élimination de l'USM Annaba en coupe d'Algérie, la déception était à la mesure de l'espoir placé en une qualification que d'aucuns affirmaient être certaine, contre le CR Belouizdad à Sétif. Des attroupements d'inconditionnels se sont rapidement constitués pour s'interroger sur cet autre échec des tuniques rouges. on s'interrogeait et on cherchait à trouver les raisons de cette élimination. Pour les uns, les joueurs n'ont pas assez mouillé le maillot. D'autres ont estimé que leur équipe a très bien joué mais que ses attaquants ont manqué de réalisme au moment du geste final. Certains considèrent qu'étant trop bien payés, les protégés de Latrèche avaient la tête ailleurs. Il y a ceux, et ils sont nombreux, qui ont affirmé que ce résultat répond, d'une certaine manière, à la tradition d'un match de coupe où il n'y a pas d'équipe forte et faible mais seule la détermination des joueurs d'une équipe par rapport à l'autre, fait la différence. Du côté des dirigeants, la déception du président Aïssa Menadi est toute aussi grande, il s'est limité à déclarer : « Nous avons dominé de bout en bout notre adversaire et nous aurions pu nous qualifier sans que nul ne trouve à redire. Face au beau football de notre équipe, nos adversaires ont pratiqué le jeu dur. J'estime que certains joueurs belouïzdadis méritaient le carton rouge pour des actes que je qualifierai de véritables agressions sur nos éléments. Je dois cependant dire que ce n'est pas le meilleur qui a gagné. Nous avons été bêtement surpris par un but à un moment de la rencontre où il ne le fallait pas. Mais la loi d'un match de coupe est ainsi faite ».