Des désagréments sont de nouveau signalés au niveau de la zone industrielle Aïssa Benhmida de Didouche Mourad. Une zone classée, à maintes reprises, comme poche noire dans les colonnes de la presse où la moindre chute de pluie transforme les routes en un véritable chemin de croix. Les piétons ne sont pas les seuls à plaindre : les automobilistes éprouvent les mêmes difficultés de déplacement à cause des innombrables crevasses et énormes flaques d'eau qui se sont formées dans certains endroits. Une situation portée en diverses occasions à la connaissance des responsables mais qui n'est pas près de connaître un dénouement. Le réseau routier, situé à l'intérieur du périmètre de la ZI qui compte une vingtaine d'opérateurs économiques a été pourtant entièrement rénové, il y a un peu plus de deux années par une entreprise du secteur privé pour un coût avoisinant les 140 MDA (millions). L'opération en question prévoyait, en outre, la réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux potables déversées en quantités considérables sur cette zone à partir des monts environnants. Des travaux demeurés inachevés et entachés de nombreuses anomalies et autres malfaçons. Il a été constaté, en effet, après le départ de l'entreprise chargée de la réalisation du projet que la plupart des regards et avaloirs étaient obstrués et, pour certains, ils n'avaient même pas été raccordés au réseau principal d'évacuation. A noter également que la zone industrielle n'a pas été alimentée en eau depuis plus d'une semaine, et les opérateurs économiques activant sur les lieux se retrouvent dans l'obligation de payer 600 DA la citerne d'eau de 3000 l acquise chez des particuliers. Une pénurie due, selon un responsable de la Seaco, à une défectuosité technique survenue sur la pompe qui alimente le réservoir de la station de Hamma Bouziane.