On dit souvent que « la nuit, tous les chats sont gris ». La nuit, même une personne dotée d'une excellente vue perd 5 à 6/10es. Sans la lumière du soleil, les couleurs sont modifiées, les contrastes inversés, les distances et le relief faussés. Sur une route non éclairée, la vision se limite au faisceau des phares, soit une cinquantaine de mètres seulement avec les feux de croisement et de nombreux détails ou indices visibles de jour échappent au conducteur. La nuit, la vision binoculaire diminue, cela entraîne une mauvaise appréciation des distances. Dans l'obscurité, notre sens de la profondeur est 7 fois moins développé que de jour. Aussi, un conducteur, même s'il a une bonne acuité visuelle de jour, aura des difficultés de nuit à se situer et à bien apprécier les distances et les vitesses des véhicules qui arrivent en face, par manque de points de repère. D'une manière générale, les distances sont sous-estimées, les réactions sont tardives, entraînant des collisions frontales. Donc, il faut s'occuper de ses yeux, mais aussi de ceux de la voiture. Les grosses berlines – quand leurs phares sont propres – bénéficient d'éclairage très performant. Ce n'est pas le cas des citadines ou des voitures plus anciennes, dont certaines roulent encore en phares jaunes. Il ne suffit pas d'être en règle avec la loi pour bien voir. Alors n'hésitez pas à investir dans des ampoules H4, H7 ou au xénon. Cela change tout. D'autant que les ampoules perdent de leur efficacité avec le temps… Bonne route. www.autoreflex-dz.com