«Nous allons poursuivre notre protestation jusqu'au 28 janvier», déclare un élève. Les enseignants, eux aussi, ont leur avis sur cette protestation et selon l'un d'eux, «le programme est vraiment surchargé, même pour nous les enseignants, et si le ministre veut gérer cette crise, le seul intermédiaire capable d'apaiser les esprits c'est l'enseignant, c'est lui l'homme de cette situation, puisqu'il est en contact direct avec les élèves et il vit la situation». Cette même source déclare : «il y a une tierce personne qui tire les ficelles de ce mouvement, car comment inciter les élèves à demander la suspension des épreuves des sciences islamiques et ceux de l'histoire au Bac ?» Pour lui, «il aurait été préférable que les lycéens manifestent à l'intérieur de leur lycée, mais plusieurs directeurs d'établissements avaient refusé». Un autre enseignant, de maths, déclare : «Je soutiens leurs revendications, mais pas la méthode. C,'est vrai que leur programme est trop chargé, pour ma part, je suis dans l'incapacité de l'achever en mai. Par la même occasion, j'aimerais bien qu'une moitié du programme soit supprimée.» Cette même source a aussi mis le point sur une question déjà exprimée par les lycéens, à savoir «comment le ministre veut adapter les sujets du bac alors que, comme il a déjà été commenté pour les maths, chaque enseignants commence le programme d'une manière aléatoire». Il conclut : «pour calmer cette tension et revenir à la normale, il faut plus que des mots, alors, le ministre doit prendre une décision écrite pour débloquer la situation.» Concernant le dispositif de sécurité, il était aussi plus important afin d'éviter tout débordement.