Selon un rapport de la première session 2009 de l'APW de Batna, les études d'impact pour l'édification d'ouvrages de protection des villes des inondations dues aux pluies diluviennes ne sont pas sérieusement prises par les maîtres d'œuvres et mal suivies par le maître d'ouvrage. Des milliards sont ainsi dépensés, mais à chaque tombée de pluie, les villes et villages sont inondés, d'autant que les réseaux d'évacuation des eaux pluviales sont souvent inopérants Dans cette optique, il est fait état qu'en voulant dévier les crues des bassins versants, les eaux s'orientent vers une autre destination et les exemples ne manquent pas. Batna-ville, par exemple, n'est pas protégée alors que le canal du quartier Lombarkia, qui a coûté 3 milliards de dinars, n'a pas produit l'effet escompté en 2007, où les eaux descendant de la route de Tazoult ont envahi le centre-ville, causant des dégâts matériels importants. De même, les membres de l'APW n'écartent pas une catastrophe eu égard aux cas vécus par les localités de Talkhempt (Ouled Sellem), Guigba (Ras El Aïoun), Hassi et Merouana.