Selon un rapport établi par l'APW, les études d'impact pour l'édification d'ouvrages de protection des villes des inondations ne sont pas prises au sérieux par les maîtres d'œuvres et mal suivies par le maître d'ouvrage. Des milliards sont ainsi dépensés, mais à chaque tombée de pluie, les villes et villages sont inondés, d'autant que les réseaux d'évacuation des eaux pluviales sont souvent inopérants. Dans cette optique, il est fait état qu'en voulant dévier les crues des bassins versant, on a fait prendre aux eaux une autre direction et les exemples ne manquent pas. Batna-ville, par exemple, n'est pas protégée, alors que le canal du quartier Lombarkia, qui a coûté 300 milliards de centimes, n'a pas eu l'effet escompté en 2007 quand les eaux affluant de la route de Tazoult avaient envahi le centre-ville, causant des dégâts matériels importants. De même, les membres de l'APW n'écartent pas une catastrophe eu égard aux cas vécus par les localités de Talkhempt (Ouled Sellem), Guigba (Ras El Aioun), Hassi et Merouana.