Accoucheuses et sages-femmes ont été honorées, hier, par la Direction de la Santé et de la Population à l'hôtel « Antar », au cours d'une rencontre qui a regroupé les cadres de la médecine publique et privée et à laquelle ont assisté les autorités locales. Plusieurs communications ont été faites, en cette occasion, par des praticiens de la santé, notamment sur le cancer de l'utérus et le cancer du sein, deux redoutables pathologies très répandues chez la femme. Le but de la rencontre visait surtout à mettre en relief le sacerdoce du métier et à rendre un vibrant hommage à la professionnelle de la santé publique, assistante du gynécologue, accompagnatrice des femmes enceintes tout le long de la période de l'état de grossesse, souvent empreinte de complications. Les différentes facettes de la profession, généralement méconnues et qui vont des examens médicaux nécessaires à la surveillance constante de l'état de grossesse en passant par l'accomplissement de tâches indispensables avant et après l'accouchement, ont été portées à la connaissance de l'assistance et chaleureusement saluées. Mais le noble métier présente aussi des lacunes d'ordre professionnel. Ainsi, Mme Benguerba et Mme Bouziane, deux sages-femmes expérimentées, ont fait part des insuffisances qui continuent à caractériser la profession, notamment en matière de formation continue et en particulier dans les localités rurales.