La campagne pour la présidence de l'organisation patronale, Forum des chefs d'entreprise (FCE), a déjà débuté. La bataille s'annonce rude. Les candidats ne se feront pas de cadeaux. L'un d'entre eux, M. Slim Othmani, a déjà commencé à faire son marketing. Il a lancé les hostilités en adressant une lettre aux membres du FCE, dans laquelle il lève le voile sur les 5 axes de son programme. Ainsi, selon ce document, M. Othmani ambitionne-t-il d'apporter au FCE une dimension nationale. « Un FCE de l'entreprise algérienne et non un FCE algérois », soutient-il. L'homme d'affaires s'engage également à « consolider l'organisation interne en renforçant les équipes permanentes du FCE en les dotant des moyens nécessaires permettant la production d'idées, de dossiers, de publications et de rencontres dignes des partenaires internationaux ». Il affirme, également, œuvrer à doter le forum d'« une base financière solide » et plaide pour des « partenariats durables avec les pouvoirs publics », écorchant au passage son concurrent Réda Hamiani sans toutefois le citer. « Je ne critiquerai pas un ministre en conclave pour ensuite l'embrasser en public », souligne-t-il dans une allusion à peine voilée à l'actuel président du FCE. Aussi promet-il de marquer la rupture avec la politique de ce dernier en construisant un FCE qui « produira des réflexions, des dossiers et des propositions solidement documentés et en concertation avec les entreprises et nos autres partenaires (associations, syndicats, université) ». Il s'engage, enfin, à rendre le FCE plus crédible et incontournable à l'international.