En effet, depuis la mise à l'arrêt, par les citoyens de Djebla, il y a quelques années, de la décharge communale, aucune solution ne semble être envisagée concernant ce fléau qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes, et ce, en dépit des engagements pris par les autorités locales de réaliser un centre d'enfouissement technique adéquat. Des dépotoirs sont éparpillés en plusieurs endroits sur le territoire communal, entre autres, Taazibt, Tiskert, Takejout, Djerbaa, ainsi que le pont de Tchalaouti. A cela, s'ajoutent les cours d'eau qui sont devenus de véritables réceptacles de toutes sortes de déchets. Tous ces lieux sont devenus pour la circonstance, au vu et au su des responsables locaux, qui assistent avec impuissance à la dégradation de l'environnement, des décharges accueillant quotidiennement de grandes quantités d'ordures ménagères et toutes sortes de détritus. Il y a lieu de signaler que ces décharges sauvages causent d'énormes désagréments à la population, notamment la décharge de Taâzibt, située à un jet de pierre du chef-lieu communal, qui est à l'origine de plusieurs incendies, qui ont réduit en cendre plusieurs dizaines d'oliviers. Ces endroits (les décharges sauvages), faut-il le rappeler, sont quotidiennement fréquentés par des chiens et chats errants, susceptibles de véhiculer des maladies transmissibles à l'homme. Toutefois, la réalisation d'un centre d'enfouissement technique ou d'une décharge contrôlée demeure l'unique remède pour ce phénomène inquiétant qui porte atteinte à la santé publique et menace directement l'environnement et l'espèce animale.