A la faveur de l'inauguration, il y a un an, du nouveau CFPA Beloucif Mohamed Bensalah du chef-lieu de wilaya, dont les équipements sont en voie d'installation, le secteur compte, désormais, 13 CFPA et un institut national spécialisé. Avec l'ouverture, cette année, de 3 internats (filles) à Ferdjioua, Chelghoum Laïd et Téleghma, de 60 lits par établissement, les capacités d'hébergement ont atteint les 1 360 lits, auxquelles s'ajoutent un CFPA de 300 places et une annexe de 100 places qui sont en cours de réalisation respectivement à Beinen et Ouled Khelouf. «La nouvelle carte pédagogique est élaborée pour répondre au mieux aux véritables besoins économiques de la région, tout comme elle (carte pédagogique) est conçue pour mettre en adéquation et adapter les débouchés de la formation professionnelle avec les spécificités réelles du marché local de l'emploi», a souligné Noureddine Loualiche, directeur de wilaya de la formation professionnelle. En matière d'offres de formation, le secteur, après la rentrée professionnelle des anciens stagiaires, s'apprête à accueillir 4 485 nouveaux stagiaires (tous modes de formation confondus) qui seront répartis comme suit: 205 stagiaires en formation résidentielle, 1 190 en apprentissage, 285 en cours du soir et 720, 100 et 140 postes revenant, dans l'ordre, aux femmes au foyer, aux écoles privées et aux détenus, soit une offre globale de 4 879 postes offerts, dont 1 980 filles et un taux d'inscription de 108,78%, a noté, de son côté, Abdennasser Boukebous, chef de service chargé du suivi des établissements au niveau de la direction. Le même responsable a relevé que sur un total de 301 spécialités et 20 branches professionnelles contenues dans la nomenclature nationale des spécialités de la formation professionnelle, 37 spécialités dans 14 branches professionnelles ont été proposées pour la formation résidentielle et 131 spécialités dans 17 branches ont concerné le mode apprentissage. Quant aux spécialités enseignées, elles sont au nombre d'une soixantaine pour le mode résidentiel et plus de 160 concernant l'apprentissage. Le secteur a aussi prévu la prise en charge des «sans niveau» et les «éjectés du circuit scolaire» en leur dispensant une formation dans des créneaux, tels la soudure, la ferronnerie d'art, l'horticulture et espaces verts et la maçonnerie. Selon l'histogramme du secteur et les effets des mutations économiques mondiales aidant, il a été constaté, ces dernières années, la régression des spécialités traditionnelles, comme la couture, la coiffure, les techniques administratives de gestion (TAG)…au profit des spécialités émergentes telles le BTPH, l'agriculture, l'hydraulique et l'artisanat.