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Un chemin semé d'embûches
Publié dans El Watan le 06 - 06 - 2009

On n'a pas à demander à un homme d'Etat d'être pro-israélien et pro-palestinien, mais d'être pour la justice. Dans son discours jeudi au Caire, discours qui fera date, le président Barack Obama a tendu la main au monde musulman, un monde particulièrement traumatisé par la politique de son prédécesseur, George W. Bush. Mais surtout, il a insisté sur la nécessité d'aider le peuple palestinien pour vivre libre et indépendant dans son propre Etat. On sentait dans son discours une sincérité et une détermination sans faille. Aucun de ses prédécesseurs n'a abordé frontalement le sujet dès l'entame de son mandat. Ils avaient tous peur des pressions du lobby sioniste américain qui avait le pouvoir de leur barrer la route pour un second mandat. Obama est venu, lui, avec un style direct et se veut non pas simple conseiller pour un règlement du conflit israélo-palestinien, mais comme acteur pour ce règlement. Ajouté à l'hommage rendu à l'Islam et au monde musulman, son message ne pouvait que plaire aux Palestiniens et déplaire aux Israéliens, en particulier l'aile la plus fasciste du conglomérat du pouvoir à Tel-Aviv. Certes, Bill Clinton avait réussi à faire signer les accords d'Oslo entre Yasser Arafat et Itshak Rabin. Ils avaient, à l'époque, soulevé de grands espoirs, mais la droite israélienne, notamment Sharon, a réussi à les faire enterrer. Par contre, Obama donne l'impression qu'il ira jusqu'au bout.
Forte personnalité, son parcours personnel le place assez bien pour comprendre les souffrances du peuple palestinien. Afro-américain, d'un père kényan, il a fait des séjours au Kenya et en Indonésie où il a bien côtoyé le monde musulman, sa misère, ses aspirations. De ce fait, de tous les présidents américains, il est le mieux placé pour comprendre les peuples du Tiers-Monde, la lutte des damnés de la terreur qu'il a bien connue dans les ghettos noirs de Chicago. Mais la tâche du jeune leader est très difficile. Malgré toute sa bonne volonté, il va trouver sur son chemin beaucoup d'obstacles. Le plus important d'entre eux est incontestablement le lobby juif américain avec à sa tête l'AIPAC, une puissante organisation sioniste qui fait et défait les hommes politiques aux Etats-Unis. Elle a réussi par exemple à faire annuler une décision d'Obama de nommer un ancien général au Conseil national de sécurité parce que soupçonné d'avoir des sympathies pour les Arabes. Et ce n'est pas l'actuel gouvernement de Netanyahu qui l'écoutera. Seules des pressions extraordinaires sur Israël peuvent faire fléchir ce dernier. Obama ira-t-il jusqu'à décréter des sanctions et suspendre l'aide économique et militaire aux Israéliens ? C'est le seul moyen pour avancer en direction de la paix.

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