En présence d'une foule estimée à environ deux-cents personnes, les animateurs de ce mouvement ont réclamé entre autres, le recrutement des jeunes de la localité au pôle universitaire de Tamda, qui se trouve sur le territoire de la commune, la délocalisation de la décharge anarchique érigée en plein forêt, ainsi que la prise en charge du programme de construction des locaux à usage professionnel. «Sur un programme de 176 locaux, seulement 52 ont été réalisés», estime-t-on. Structurée autour de l'organisation Jeunesse pour Ouaguenoun, ces citoyens revendiquent également leur participation dans la gestion des affaires de la commune. Pour rappel, une journée de protestation a été initiée, au début du mois en cours. De leur côté, les membres du comité de village de Djebla n'ont pas ménagé le président de l'APC qu'ils accusent, à travers une déclaration rendue publique, de «pratiquer le favoritisme dans les recrutements et l'attribution des aides de l'Etat à l'habitat rural». Par ailleurs, le même comité a, dans une missive adressée au chef de daïra, rejeté la responsabilité sur le premier magistrat de la commune, quant à une éventuelle «occupation du siège de l'APC par les villageois», car «80% de leurs doléances ne sont pas résolues», estiment les rédacteurs de ce document. Pour rappel, la genèse de ce conflit qui oppose les délégués de ce village au premier responsable de la commune de Ouaguenoun, remonte à la fin du mois de décembre dernier, lorsqu'il (le P/APC) avait «refusé de leur accorder une audience». De son côté, le P/APC maintient les mêmes réponses aux problèmes posés. Ces derniers, selon lui, dépassent les compétences de l'APC.