1 000 actes d'urbanisme sont délivrés chaque mois au niveau de l'ensemble des 12 secteurs urbains de la commune, d'où la nécessité d'une mise à niveau des services concernés par la délivrance de ces actes au niveau des secteurs urbains. Les services de la Division de l'urbanisme de la commune d'Oran ont adressé, il y a quelques jours, une instruction aux secteurs urbains, leur demandant de soumettre toutes les demandes de permis de construire aux bureaux d'études chargés des Plans d'occupation des sols (POS), apprend-on auprès du directeur de la Division. L'instruction vise essentiellement les zones où les POS sont en cours et spécialement les quartiers qui abritent des monuments ou sites historiques et une spécificité architecturale, à l'image du quartier de Sidi El Houari. Ce quartier, précise notre interlocuteur, abrite plus de 80 monuments historiques dont 23 sont classés. Selon la même source, la décision a été prise pour mettre un terme aux nombreuses anomalies constatées dans la délivrance des actes d'urbanisme au niveau de ces quartiers. Pour le moment, soulignent nos interlocuteurs, cinq à six quartiers ne sont toujours pas couverts par des POS, alors que dans les quartiers de Sidi El Houari et El Makarri, ces plans son en cours. L'avis des bureaux d'études devrait permettre d'établir si ce permis de construire est compatible avec le POS. On indique, par ailleurs, que plus de 1 000 actes d'urbanisme sont délivrés chaque mois au niveau de l'ensemble des 12 secteurs urbains de la commune, d'où la nécessité d'une mise à niveau des services concernés par la délivrance de ces actes au niveau des secteurs urbains. Notre source insiste en outre sur l'impératif d'achever l'ensembles des POS dans les plus brefs délais pour mettre un terme aux « promoteurs spéculateurs » qui s'attellent à acheter des assiettes foncières, essentiellement au niveau des quartiers non couverts par des POS et à ériger des programme de logements sans se soucier des aspects techniques (hauteur, sous-sols, etc.) et voient ainsi leurs projets intégrés ultérieurement aux POS. D'autre part, une commission mixte, composée des responsables de plusieurs services, a entamé une opération de contrôle des immeubles menaçant ruine et nécessitant la délivrance d'un arrêté de péril. Les sorties sont programmées en fonction des demandes émanant des propriétaires d'immeubles privés ou de l'OPGI qui aspirent avoir un arrêté de péril.