Par un mandat d'amener délivré par le parquet de Naâma, L. Bachir, journaliste au quotidien El Khabar, a passé deux longues nuits dans les geôles de la Sûreté nationale, la première à Mécheria et l'autre à Naâma. Transféré d'El Bayadh, notre confrère a finalement été entendu, hier, par le juge pour un complément d'information puis relâché. Rencontré après son entretien « judiciaire », celui-ci, les yeux hagards et fatigué après deux nuits blanches, mais avec un moral d'acier, nous dira : « J'ai toujours été respectueux des lois. J'affirme que je n'ai reçu aucune convocation préalable à ce sujet. Malheureusement, pour un mandat d'amener que je n'ai pas mérité, j'ai passé deux nuits dans la tourmente, l'inquiétude et le désarroi. » Pour rappel, L. Bachir a fait l'objet d'une plainte pour diffamation suite à un article relatif à une affaire de foncier à Naâma paru en décembre 2003.