Administrateur principal de formation, Mme Nouara Meriem, qui a occupé plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de la Santé, est aujourd'hui à la tête de l'établissement hospitalier de Tlemcen depuis 2008. Gérant un personnel de 450 personnes, toutes spécialités confondues, et des services sensibles, avec une main de fer dans un gant de velours, la directrice s'est « engagée à faire du complexe mère-enfant, une structure moderne ». Vous êtes à la tête d'un établissement qui est un véritable joyau ; les visiteurs et les patientes en sont impressionnés. A quoi vous attelez-vous dans votre travail ? En effet, l'infrastructure est impressionnante, comme vous le dites, et le travail ne peut être qu'impressionnant, en ce sens que nous gérons quatre importants services (gynécologie-obstétrique, pédiatrie, chirurgie infantile et les urgences pédiatriques), en tout 204 lits. Mais nous avons encore du pain sur la planche, puisque nous avons programmé d'aménager d'anciennes bâtisses pour d'autres services afin de gagner complètement en autonomie. Pour cela, il nous reste l'ouverture d'un laboratoire qui permettra au malade d'avoir tout sur place et d'autres structures à créer, comme le bloc chirurgical, par exemple… Beaucoup de projets, en fait… Vous savez, la base du progrès technique sont les infrastructures, les hommes… Aujourd'hui, tous ceux qui ont eu une relation avec nous (patientes, visiteurs) peuvent témoigner de l'évolution tant humaine que médicale de notre complexe. Cela nous encourage énormément, mais ne nous autorise pas, pour autant, à dormir sur nos lauriers. Nous sommes heureux d'avoir accompli de très bonnes choses en si peu de temps, comme l'accouchement sans douleur (40 naissances en 24 h) et autres, mais notre mission est en continuelle quête du mieux. Nous recevons des patientes des 53 communes de la wilaya, parfois d'autres wilayas et nous devons toujours être performants. Depuis hier, vous organisez des portes ouvertes sur votre établissement… Oui, c'est une manière de sensibiliser davantage la population sur une structure aussi importante que la nôtre et de l'humaniser encore plus. C'est une forme de communication positive pour nous tous. Enfin, je souhaiterais seulement combler le déficit en personnel paramédical. Pour terminer, je tiens à remercier le Directeur de la santé pour toutes ses aides…