C'est pendant les week-ends que ces plages, particulièrement celle d'El Maghra et de Capritour, atteignent le pic de l'affluence. Prisées par des milliers de baigneurs, les plages de Boukhelifa ont pu retrouver leur charme d'antan. Non loin de la plage pilote d'El Maghra, la plage Djoua a ses propres fidèles. Elle est fréquentée, a-t-on constaté, par beaucoup de familles fuyant le vacarme et la promiscuité de la ville. Sur la plage Pk10, même si celle-ci est interdite à la baignade parce que non dotée d'un poste de secours, les estivants s'y aventurent. Ceci étant, selon M. Hammache, élu à l'APC, la commune a préparé la saison estivale avec les moyens de bord. De fait, à la plage pilote El Maghra l'eau et l'électricité y manquent. Néanmoins, elle est dotée cette année de toilettes et de douches au même titre que la plage de Acherchour. Prochainement, la plage d'El Djabia aura également ses sanitaires. «La subvention de 2 millions de dinars allouée par la wilaya dans le cadre de la préparation de la saison estivale couvre tout juste les traditionnels préparatifs consistant en l'aménagement, le nettoyage et l'entretien des accès des plages» souligne notre interlocuteur. Concernant les activités saisonnières, M. Hammache indique que, contrairement à l'été dernier, certaines n'ont pas pu être autorisées à l'exemple de la location de tentes, les pizzerias et les gargotes non conformes aux normes d'hygiène. «On nous a interdit la location de tentes sans aucun motif. Les services de sécurité nous pourchassent constamment tandis qu'ailleurs des tentes sont bel et bien installées. Pourquoi ce deux poids deux mesures ?» s'interroge un jeune, l'œil veillant sur ses parasols proposés à la location à El Maghra. Rétifs, des jeunes installent quand même leurs tentes.