La cohésion et la stabilité sont de retour au sein du conseil communal de Tadjenanet, qui a été le théâtre, il y a quelques jours, de tentatives de déstabilisation visant principalement le premier magistrat, d'obédience FLN, en l'occurrence Abdelhakim Chettih. Selon ce dernier, ses opposants, au nombre de 6 : 3 (RND), 2 (MSP) et 1 (FNA), « ont multiplié les tractations en coulisses et les manœuvres politiciennes dans le but évident de sa destitution ou, du moins, la recomposition du bureau exécutif ». Si bien qu'ils ont pu faire contrepoids à la faveur de la majorité simple (6 membres dissidents contre leurs pairs du FLN au nombre de 5), gelant ainsi leur participation à deux séances de travail. « La guéguerre a commencé au fait, poursuit le P/APC, après la présentation en public (au mois de décembre 2008) du bilan de l'an 1 des activités de la commune et s'est exacerbée au lendemain de la dernière présidentielle, lorsque les deux élus MSP, avec qui nous avons tissé une alliance, ont décliné leurs véritables intentions de faire un putsch en s'acoquinant avec les trois élus du RND ». Ce projet subversif sera, cependant, étouffé dans l'œuf, car les architectes du « coup d'Etat » étaient loin de se douter de la défaillance d'un élu RND et d'un autre du FNA, qui ont décidé, en dernier lieu, de faire bloc avec le camp majoritaire, à savoir les élus FLN. Nous apprenons de source sûre que la 3e séance de travail, prévue mercredi dernier, s'est déroulée le plus normalement du monde avec l'approbation unanime du budget supplémentaire 2009, du compte administratif 2008, ainsi que les subventions destinées aux associations sportives et culturelles. Le calme et la sérénité semblent revenus parmi les locataires de l'hôtel de ville, après une levée de boucliers mouvementée que le premier magistrat de la municipalité attribue « à des groupes d'intérêt tapis dans les rouages qui commencent à se manifester en prévision des prochaines sénatoriales ».