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La course à l'uranium s'accélère
Publié dans El Watan le 30 - 06 - 2009

Pour faire du nucléaire, rien de plus simple. Il faut posséder la technologie, et la matière première, c'est-à-dire l'uranium. A priori, c'est simple, sauf que de rudes batailles ont lieu en vérité depuis des années pour restreindre l'accès à ce qu'on appelle le club des puissances nucléaires, même si des Etats ont renoncé volontairement à cette énergie.
D'un autre côté, le TNP (Traité de non prolifération nucléaire) même renégocié et renouvelé dans sa forme en 1996, n'a jamais perdu son qualificatif de discriminatoire puisque des Etats n'en ont pas accès, et à l'inverse, ceux qui en sont dotés, n'ont jamais ou très rarement respecté leurs engagements envers les Etats non nucléaires. Et que peut-il se passer entre puissances nucléaires ? Tous appellent à la coopération, mais l'après pétrole, a donné le coup de starter à une course à la technologie la moins dangereuse évidemment, mais aussi la plus performante. Et là, des Etats se sont mis à plusieurs, pour justement partager le coût du nouveau procédé. Le parc nucléaire notamment européen arrive à ce qu'on appelle « l'âge de la retraite », et il doit être renouvelé. Plus de 40 réacteurs nucléaires sont en construction dans 11 pays, L'AIEA (agence internationale de l'énergie atomique) prévoit qu'au moins 70 centrales seront édifiées dans le monde d'ici 15 ans, allant jusqu'à doubler l'énergie de source nucléaire. A l'horizon 2030, l'AIEA prévoit une augmentation d'au moins 20 % de la puissance nucléaire installée dans le monde (83 % selon la « projection haute »). D'après la World Nuclear Association (WNA), en plus des trente-quatre réacteurs électronucléaires en construction, quatre-vingt-treize autres sont prévus, principalement en Chine, en Inde, au Japon et en Russie. Ce qui veut dire qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Mais ce qui n'empêche pas l'élargissement de la sphère de production, et la fin d'un monopole de fait. Et les pays producteurs qui aspirent à tirer le maximum de cette manne, deviennent des destinations prisées. A l'image de la Namibie qui a reçu dernièrement le président Russe Dmitri Medvedev. Beaucoup n'ont vu ou n'ont voulu y voir que l'intérêt que porte la Russie à l'uranium namibien, et rien d'autre. Les projets fleurissent dans ce pays d'Afrique australe, qui entend profiter du boom mondial du nucléaire civil grâce à ses gisements d'uranium exploités jusqu'à présent sur deux sites seulement. La principale mine, Rössing, gigantesque puits à ciel ouvert de 5 km de long et 350 m de profondeur en plein désert de Namibie, est détenue à 68,6% par le géant australien Rio, 15% par l'Iran, 10% par l'Afrique du Sud et 3% par la Namibie. L'expansion du secteur ne fait que commencer. Le gouvernement a accordé trois autres licences l'année dernière et le groupe nucléaire français Areva -notamment présent au Niger- a racheté en 2007 l'entreprise namibienne détenant les droits d'exploitation à Trekkopje (ouest), où il prévoit de commencer la production à la fin de l'année. Début janvier dernier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention qui lui attribuait le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, « la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde », selon le numéro un mondial du nucléaire civil. C'est ainsi que se dessinent les enjeux du futur. Un futur proche, cela est une autre évidence.

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