Le panier de l'Opep était à 76,50 dollars le baril le 10 novembre. Selon l'Opep, l'optimisme du marché a été renforcé par des ajustements à la hausse de la demande mondiale de pétrole après que le FMI eut révisé à la hausse les chiffres de la croissance mondiale. Pour l'Opep, la dépréciation du dollar et la hausse des prix des actions ont également contribué à l'évolution des prix à la hausse du baril de pétrole. La volatilité récente du marché suggère que les prix du brut sont susceptibles de rester au niveau des 70 dollars le baril dans un proche avenir et ils continueront d'être impactés par la fluctuation du dollar et les données économiques. Pour l'OPEP, l'économie mondiale poursuit son redressement avec une estimation de croissance de 2,9% en 2010 après une contraction de 1,1% en 2009. La croissance proviendra surtout des économies des pays émergents d'Asie avec pour la Chine une croissance de 8% en 2009 et 8,5% en 2010.Toutes les grandes régions de l'OCDE devraient connaître une croissance en 2010 avec une prévision de 1,4% pour les Etats-Unis, 0,5% pour la zone euro et 1,1% pour le Japon, selon le rapport. Toutefois, malgré ces chiffres qui tendent vers une augmentation de la demande mondiale de pétrole en 2010, l'Opep estime qu'il faut être prudent vu les facteurs de risque. A ce propos, elle estime que la demande mondiale de pétrole devrait croître de 0,8 million de barils par jour en 2010 après un recul de 1,4 million de barils par jour en 2009. La demande mondiale, qui est estimée à 84,3 millions de barils par jour en 2009, sera de 85,1 millions de barils par jour en 2010, selon le rapport, soit une augmentation de 800 000 barils par jour. Au chapitre de la production et selon les sources secondaires, le secrétariat de l'Opep estime que la production des 10 pays de l'Opep concernés par les quotas était de 26,523 millions de barils par jour durant le mois d'octobre, soit un excédent de près de 1,7 million de barils par jour par rapport au plafond de production décidé au mois de décembre 2008 à Oran. Au fur et à mesure que les prix grimpent la discipline dans le respect des quotas de production se relâche. Hier, vers 16h45 GMT, le light sweet crude à New York était à 79,41 dollars le baril. Tandis que le brent était à 78,30 dollars.