« Comment peut-on dire qu'il y a autant d'analphabètes en Algérie ? Pas moins de 28 millions d'Algériens sont entrés à l'école entre 1962 et 2007 », a souligné M. Chaib Drâa. Les responsables du ministère de l'Education soulignent que la non-scolarisation des enfants est un délit : « Nous allons lancer des appels à travers les radios pour inviter les parents à inscrire leurs enfants à l'école. » La loi algérienne interdit l'exclusion des élèves dans le cursus obligatoire. Il y a ainsi des élèves dont l'âge dépasse les 16 ans et qui sont encore à l'école. Au BEM, les élèves qui n'ont pas la moyenne requise pour passer au lycée sont orientés vers la formation professionnelle. Ils ne sont pas jetés à la rue. Selon le ministère de l'Education nationale, le gouvernement a pris en charge les enfants nés dans les maquis et ceux nés sous X. Le taux d'analphabétisme est actuellement de 21%, contre 85% au lendemain de l'indépendance.L'Unesco a estimé à 93,9% le taux d'élèves scolarisés. « Nous sommes classés au même rang que l'Italie », se réjouit M. Benbouzid, soulignant que son objectif est de ramener ce taux à 90% à l'horizon 2014-2015.