Les habitants du bloc 18 (EPLF) dans la cité des 215 logements à Aokas font face à un problème qui reste, disent-ils, depuis des années sans solution, cela même si les services concernés assurent de leur coté avoir répondu à leurs doléances. Ces résidents affirment en tout cas que leur immeuble, au vu des dégradations qu'il présente, reconstitue une menace pour leur sécurité. Leurs doléances ont été consignées dans un PV de constat établi le 03 janvier 2007, à leur demande, par les services techniques de l'APC. Il y est fait état des constatations suivantes : écoulement des eaux sur les plafonds et murs extérieurs ; une partie des murs extérieurs (façade) sur le point de s'écrouler, ce qui représente un danger imminent à la sécurité des résidents et passants. Les membres de la commission ont préconisé « dans l'immédiat la fermeture de l'accès, la réparation de la charpente en tuile, les descentes d'eaux pluviales et la réfection des parties dégradées ». Il y a péril en la demeure de l'aveu même des habitants et des riverains qui ont eu à déplorer des chutes de tuiles qui auraient pu avoir des conséquences fâcheuses n'était le seul hasard qui a épargné la tête des passants qui empruntent le fameux accès dont la fermeture a été préconisée par les services techniques. Les parents d'élèves habitant cette partie de la cité ont des craintes quant à leurs enfants, exposés à ces chutes porteuses de tous les dangers, en particulier en hiver où les rafales de vents sont violentes en ces lieux. Pour le chargé du service après-vente à l'EPLF de Béjaïa, les doléances des requérants ont été totalement prises en charge. Documents à l'appui, il cite les réaménagements déjà apportés : la réfection des enduits au mortier de ciment sur les murs de façade avec piquage des enduits détériorés et réparation des gouttières et descentes d'eau. Il assure avoir reçu l'association de la cité dont il a expliqué aux membres les règles régissant la copropriété. Il nous explique d'autre part que les dégradations constatées au 5e étage de l'immeuble en question sont conséquentes à des modifications opérées dans un appartement du même niveau. Chose que démentent les occupants de l'immeuble qui soutiennent qu'en fait de modifications, il ne s'agit que d'un faux-plafond et que les dégradations signalées à qui de droit restent encore à réparer. Cependant, le chargé du service après-vente n'en démord pas. Pour lui, l'EPLF a correctement rempli les obligations contenues dans le cahier des charges. S'agissant de la toiture et l'étanchéité, il soutient qu'après trois années à compter de la réception définitive de l'ouvrage, ces services ne répondent pas quant aux éventuelles réparations. Il invoque, pour étayer son propos, la responsabilité civile décennale comme le stipule l'article 554 du code civil ainsi que d'autres articles relatifs à l'assurance en matière de construction.