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Rafraîchissement des espaces verts : La terre et les politiques mises à nu
Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2010

En réalité, on ne le sait pas tant le résultat est peu convaincant. Il ne s'agit pas d'une coupe de cheveux, mais des travaux effectués sur les espaces verts à l'arrivée du printemps. Les arbres sont élagués et les parterres débarrassés de toute forme de végétation. Quand la verdure s'annonce, on ne comprend toujours pas pourquoi il convient de tout décaper.
Elagage ou abattage
Les feuillus apprécient les tailles douces toute l'année, sauf durant la montée de la sève, alors que les résineux, comme le pin parasol, préfèrent les tailles entre octobre et avril. Le palmier aussi tolère une taille entre avril et octobre, il s'agit là d'un calendrier pour les tailles douces. Mais, c'est quoi une taille douce ? La taille douce, ou taille raisonnée, ne met pas en péril la survie de l'arbre. Il s'agit d'un rafraîchissement de l'arbre qui permet de lui donner des formes harmonieuses sans l'agresser. Mais ce qui est visible dans toutes les villes du pays sur tous les types d'arbres, comme le platane ou le frêne, c'est la pratique de la taille sévère. Elle se différencie d'abord de la taille douce parce qu'elle se pratique sur un gros diamètre, ce qui endommage durablement l'arbre jusqu'à mettre sa vie en péril, les eucalyptus aussi ne le sont pas. Pourtant… très souvent, suite à une taille sévère, des rejets partent de la base de la coupe, donnant un aspect affreux à l'arbre. Mais pire, le bourrelet cicatriciel n'ayant pas pu se faire à cause du trop grand diamètre de la coupe, l'arbre se fragilise. Parfois, l'écorce part et ne constitue plus une protection contre les intempéries. Les rejets qui ont poussé démarrent donc d'une base complètement fragilisée.
Faites-en l'expérience : tirez sur la branche rejet, elle casse.
Le moindre coup de vent peut faire casser des milliers de branches dans la capitale, juste parce que les arbres n'auront pas été bien taillés. La coupe sévère peut être pratiquée, mais en dernier recours, et c'est généralement pour les adapter à des contraintes des villes comme la construction d'un bâtiment. Mais cette technique ne doit être pratiquée qu'exceptionnellement ; dans certains pays étrangers, il est effectué des tailles dites de formation sur de jeunes pousses pour conduire l'arbre à la forme désirée, en fonction des contraintes de l'urbanisation.
Ce qui est également très visible, c'est que lorsque certains arbres sont à peu près taillés, la technique du tire-sève n'est pas respectée. Le tire-sève est une branche pourvue de plusieurs bourgeons ; une bonne coupe consiste à couper juste derrière le tire-sève qui activera l'effet de pompe produisant la cicatrisation. Cette technique n'est pas toujours appliquée dans l'élagage des arbres, d'autant qu'elle doit être pratiquée, qu'il s'agisse de taille douce ou de taille sévère. Mais, peut-on dire qu'il s'agit de taille sévère ? A observer les frênes en allant à El Biar à partir du pont Carnot, ou les platanes qui bordaient la route à la sortie de l'autoroute de Médéa pour rejoindre les gorges de La Chiffa, on peut difficilement parler de taille sévère. Parfois, c'est le tronc qui est coupé, ne laissant rien d'autre (ex-route de Chéraga en allant vers le restaurant l'Auberge du Moulin). Il est vrai que certaines espèces sont moins sensibles que d'autres, mais quand on sait que le béton remplace l'arbre et qu'il y a peu de plantation dans la capitale, il convient de conserver les arbres qui existent.
Le désherbage
L'autre phénomène redondant du mois d'avril, c'est le désherbage intégral des pelouses. Il ne s'agit pas ici des pelouses de la place Addis Abeba, dont le parterre reste fleuri toute l'année, mais du gazon qui fait l'objet d'un entretien particulier. Non, on n'en demande pas autant. Les cités pourvues d'espaces verts connaissent un désherbage intégral qui laisse la terre à nu. La terre et toutes sortes de détritus finalement sont cachés par les hautes herbes et les marguerites de printemps. De nombreux ouvriers des travaux publics de la wilaya travaillent à pied d'œuvre, non pas pour verdir – ça, la nature le fait très bien -, mais pour arracher toutes les pelouses. Tout y passe.
Des petits tas d'herbe arrachés sont tassés sur le côté en attendant d'être évacués, mais l'évacuation peut prendre des mois. En quelques semaines, tout ce qui est vert et mesure moins d'un mètre est arraché. Les bordures de toutes les routes, les talus qui bordent l'autoroute, partout, il ne reste que de la terre qui promet poussière au moindre coup de vent, révélant ainsi toutes les ordures jetées par les automobilistes. Pourtant, à l'aide d'un mulcheur, il est loisible de conserver l'herbe en la taillant de façon à laisser un parterre vert. Les fleurs sauvages disparaissent mais laissent place à des espaces entretenus. L'avantage du mulcheur est qu'il coupe et laisse l'herbe broyée sur place pour enrichir le sol. Pour cela, il faut une volonté politique et une vraie gestion des espaces qui appartiennent aux communes ; une politique qui sortirait du cadre de la place Addis Abeba à Alger.


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