«En plus du quota qui nous est attribué par la DAS, qui est de 180 couffins, l'APC a pris en charge l'achat de 220 colis alimentaires et ce pour toucher un nombre plus important de nécessiteux», nous apprendra le premier magistrat de la commune des Ouadhias. Il est également à signaler qu'un resto rahma a été ouvert depuis le début du mois sacré. La conjugaison des efforts du Croissant-Rouge local, des bienfaiteurs de la localité et de l'APC a permis à des centaines de personnes démunies de partager le même repas. Il est à préciser que certaines familles pauvres reçoivent chaque soir leur repas chez elles, indiquera la même source. Pour sa part, la commune d'Aït Bouaddou qui a bénéficié d'un quota de 160 colis alimentaires de la part de la DAS, son exécutif communal a dégagé un montant pour l'acquisition de 120 autres couffins. A ce sujet, le P/APC soulignera : «Notre côte-part est insuffisante. C'est pour cela que nous avons fait appel au budget communal pour l'acquisition d'un quota supplémentaire et ce dans l'optique de d'aider les ménages qui en ont le plus besoin.» Quant à la commune d'Agouni Gueghrane, une autre municipalité de la daïra des Ouadhias, les services de la DAS lui ont accordé 140 couffins de Ramadhan. Son premier responsable que nous avons réussi à joindre au téléphone notera : «Nous n'avons reçu qu'un maigre quota. Notre APC étant bloquée depuis de nombreux mois, ce qui fait que nous ne pouvons pas voter un budget pour l'achat d'autres colis alimentaires destinés à la solidarité. Les comités de village s'occuperont de la distribution des parts.» En ce qui concerne la quatrième commune de la daïra, à savoir Tizi N'Tléta, elle a reçu du service concerné le nombre de 170 couffins. L'APC n'a pu acheter que 20 colis. «Notre village compte plus de 4000 habitants. Les démunis se chiffrent à des centaines», soulignent les villageois.