Cela fait huit longs mois que les vacataires qui travaillent au niveau de l'hôpital 240 lits attendent leurs salaires et voilà que les responsables leur demandent de patienter jusqu'au mois de septembre. Réduits à la mendicité et criblée de dettes, la centaine de travailleurs ne sait plus à quel saint se vouer. « Les occasions se succèdent l'une après l'autre. Au moment où tout le monde se prépare pour le mois sacré de Ramadhan, la fête de l'Aïd et la rentrée scolaire, nous ne voyons toujours pas le bout du tunnel », s'est plaint l'une des concernées que nous avons rencontrée en ville. Le dossier de ces vacataires se trouve, nous dit-on, au niveau du contrôleur financier de la wilaya depuis plusieurs mois. Tous les responsables concernés ont été informés de cette triste situation qu'ils imputent à la lenteur des procédures administratives.