En augmentation constante, les maladies chroniques touchent de plus en plus de personnes, dont nombre ne possède pas de couverture sociale. L'identification de la prévalence des pathologies des plus prévalantes met au premier rang celles liées au diabète et aux problèmes respiratoires qui, à elles seules, affectent environ 6,50 % de la population totale de la wilaya, et plus de 71 % de la proportion des maladies chroniques. Cependant, ils ne sont que 4037 malades chroniques à bénéficier des avantages accordés dans les autres daïras, sachant que de nombreux propriétaires de pharmacies ont manifesté leur volonté à contribuer à l'opération qui dépend des services de la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS). D'ailleurs, certains ne manqueront pas d'évoquer les critères qui ont présidé au choix des officines conventionnées l'affectation des cartes de gratuité qui est aussi une forme de répartition d'une clientèle particulière. Certains malades se plaignent du fait qu'il ne leur est pas loisible de s'approvisionner auprès de n'importe quelle officine conventionnée, car il arrive qu'ils ne soient pas tout le temps dans leur aire géographique au moment de la rupture du médicament. Et que dire, si ce n'est de la négligence, sinon de cynisme, quand le malade se voit répondre qu'il ne lui est pas possible de disposer de son médicament pour des raisons d'inventaire ?! L'espoir nourri pas les malades chroniques de la wilaya est de voir s'élargir la possibilité d'approvisionnement par une meilleure répartition spatiale des officines conventionnées par la CNAS. Car la disponibilité du médicament est une condition de vie ou de mort pour le malade chronique qui ne peut pas souvent acheter son médicament et encore moins se faire rembourser.